Haïti, dévié par les airs de terreurs

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Carl Valéry Louis, jeune ingénieur civil haïtien déplore la situation dans laquelle se trouve Haïti. Une triste réalité qui affecte même les plus banals divertissements des gamins. C’est le cas pour la traditionnelle période des cerfs-volants. Perle des Antilles, berceau de la liberté jadis, dorénavant le pays n’est que l’ombre de lui-même.

Pour ce mois d’avril, les cerfs-volistes n’ont pas décidé de chômer malgré tout. Avec des cerfs-volants de différentes formes et bigarrés, quelques-uns réalisés avec l’effigie de grandes stars de football, ils ont tout de même décoré le ciel Haïtien. Ce qui était remarquable, c’est que ces jeunes créateurs ont par leurs productions, exprimé leurs sentiments par rapport à l’état déplorable dans lequel se trouve le pays.

Parmi ces aérodynes, l’un a attiré l’attention des observateurs dont l’équipe de NAM-HAÏTI. Dans un schéma symétrique, Carl expose le détour de la première république noire libre. Une expression digne d’une grande œuvre artistique dans laquelle le cerf-voliste glisse un message clair et simple. Un troubadour représentant la joie, la liberté, où le bicolore haïtien, en arrière-plan perche au plus haut. Sur la partie droite est décrite notre triste réalité, qui est un présent parricide, un pays gangstérisé, dépourvu de dirigeants conséquents : « mon pays va mal !» est le clou du message dénasalise ce cerf-volant pour la période pascale.

Haïti face aux ennemis de la liberté!

Pour le jeune artiste, Haïti est victime d’une machination. « Ils nous font détester notre pays, notre histoire, notre culture, notre identité. Ils parviennent à établir leur propre système qui nous fait ressentir aucun sentiment d’appartenance à ce territoire. Les politiques n’ont aucun projet d’avenir pour ce pays, même la jeunesse qui devrait être le véritable espoir d’Haïti est entrain de désister, » A-t-il renchéri.

Toutefois, le cerf-voliste demeure optimiste et lance un appel à une révolte de conscience. « Nous l’avons déjà fait, nous pouvons le refaire. Retrouver notre Haïti est bel et bien possible avec la détermination et la volonté de vivre chez nous en toute liberté, » dit-il.

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