Le 11 mai 2025 a marqué le lancement officiel du Club de Débat et d’Éloquence (CDE) à Petit-Goâve, lors d’un match de prélude organisé dans le cadre du lancement de RENAJ. Une assemblée vibrante de jeunes esprits passionnés s’est réunie pour assister à un duel d’idées intense, empreint de respect, de rigueur et d’élégance oratoire, sous le regard attentif d’un public enthousiaste et d’invités de marque. Tous partageaient un objectif commun : faire rayonner l’art oratoire.
Le débat portait sur un sujet sensible : « Les parents sont-ils responsables de l’exploitation sexuelle de leurs enfants ? ». Deux équipes se sont affrontées :
La partie demanderesse : Chaïka T. CHARMANT, Franley K. R. JOACHIM, Woodley ANTOINE et Bensheider DESGRANGES.
La partie défenderesse : Michardson O. GUERRISSAINT, Roselineda JOSEPH, Pamela BONHEUR et Mervis-Ams DENIS.
Le match s’est déroulé selon le format Jeanty, connu pour sa rigueur et son cadre structuré, favorisant des échanges profonds et respectueux. L’équipe demanderesse a su convaincre tant le jury, composé de Daniella FRÉMOND, Calems FLEURIT et Grégory BEAUDIN, que le public, remplissant brillamment les critères d’évaluation et remportant ainsi la victoire.
Ce duel intellectuel a révélé des talents prometteurs. Trois jeunes débatteurs se sont particulièrement illustrés :
Michardson O. GUERRISSAINT, honoré du Prix d’Éloquence.
Franley K. R. JOACHIM, sacré Meilleur débatteur.
Pamela BONHEUR, désignée Débatteuse révélatrice.
Ces distinctions témoignent non seulement de leur maîtrise des techniques oratoires, mais aussi de leur capacité à captiver et à persuader un auditoire exigeant. Le CDE s’engage à accompagner ces talents dans leur parcours.
Ce succès n’aurait pas été possible sans le soutien constant de l’Éloquence Club de Plaidoirie (ECP), institution reconnue à Port-au-Prince pour sa formation en prise de parole. Grâce à son expertise, la qualité des débats a été grandement rehaussée.
RENAJ a également joué un rôle clé en offrant au CDE une scène pour ses débuts. Ces partenariats illustrent une volonté partagée de valoriser les talents locaux et de créer des synergies au service de la jeunesse.
Le CDE ambitionne de devenir une véritable école de l’expression, un lieu où les jeunes de Petit-Goâve pourront développer leur éloquence, leur esprit critique, leur leadership, leur confiance en eux et vaincre la timidité.
Daniella FRÉMOND, instigatrice du projet, décrit le CDE comme un espace d’épanouissement personnel et de culture : « Le Club de Débat et d’Éloquence (CDE) de Petit-Goâve est créé dans le but de développer chez les jeunes des compétences essentielles telles que : la confiance en soi, la réflexion critique et l’expression claire des idées. Dans un monde où la communication joue un rôle central, il est primordial d’offrir un espace dédié à l’apprentissage de l’éloquence et du débat. »
Daniella FRÉMOND est une jeune juriste originaire de Petit-Goâve, reconnue pour son professionnalisme. Elle est Coordonnatrice adjointe de RENAJ, Directrice du département juridique de la maison d’édition Littéra, étudiante finissante à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques de Port-au-Prince, praticienne agréée devant le tribunal de Paix de Delmas et débatteuse à Éloquence Club de Plaidoirie (génération IOTA). Elle est épaulée par Grégory BEAUDIN, photojournaliste, étudiant à l’École Normale Supérieure (ENS) et cofondateur du projet, tous deux convaincus que le CDE peut devenir un héritage pour la ville.
Les témoignages des participants en disent long sur l’impact de cet événement :
Un participant reconnaissant : « Je tiens à féliciter les organisateurs. Cette activité m’a permis d’identifier mes forces et faiblesses. Merci ! »
Adams-Mervis DENIS, participante novice : « C’était ma première fois dans un concours. Je croyais que ce serait très difficile, mais grâce à vos encouragements, j’ai trouvé l’ambiance chaleureuse et enrichissante. »
Pamela BONHEUR : « Je félicite majestueusement l’équipe pour avoir mis sur pied une telle initiative ! »
Le lancement du CDE a suscité un enthousiasme palpable chez la jeunesse de Petit-Goâve, révélant un besoin profond d’espaces d’expression, de débat et de croissance personnelle. Ce club représente bien plus qu’un cadre de formation : c’est une tribune de transformation personnelle et citoyenne pour une génération prête à s’affirmer, à réfléchir et à agir.
