Face à une crise sécuritaire persistante, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a présidé ce jeudi la deuxième session du Comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la Police nationale d’Haïti (PNH). La réunion, qui s’est tenue à l’hôtel Montana, a réuni des représentants des partenaires internationaux, dont l’Organisation des Nations unies (ONU) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ainsi que des autorités policières haïtiennes.
L’objectif central de cette rencontre était de faire le point sur les actions en cours et à venir pour renforcer les capacités opérationnelles et institutionnelles de la PNH, afin de répondre aux défis sécuritaires du pays. Dans son intervention, le chef du gouvernement a souligné l’urgence d’équiper, former et encadrer les forces de police, dans le cadre d’une feuille de route nationale qui intègre également les préparatifs pour un référendum constitutionnel et l’organisation d’élections libres et crédibles.
« Il n’y aura pas de démocratie stable sans sécurité. Notre engagement est total pour restaurer l’ordre, protéger la population et garantir un avenir démocratique à notre pays », a déclaré le Premier ministre Fils-Aimé.
Les partenaires techniques et financiers ont salué les efforts déjà entrepris, tout en soulignant la nécessité d’un soutien international renforcé et coordonné pour faire face à l’ampleur des besoins. Ils ont aussi mis en avant l’importance d’un suivi rigoureux des engagements pris et d’une implication active de toutes les parties prenantes haïtiennes.
Le Programme conjoint d’appui à la PNH s’inscrit dans une stratégie de stabilisation et de réforme du secteur de la sécurité, avec une approche multidimensionnelle incluant le développement institutionnel, la gouvernance, les droits humains et la lutte contre la criminalité organisée.
Cette deuxième session marque une étape importante dans la coordination entre le gouvernement haïtien et ses partenaires, dans une conjoncture marquée par des défis sécuritaires majeurs, mais aussi par une volonté affirmée de retour à l’ordre constitutionnel.