Dans un communiqué de presse rendu public le jeudi 20 juillet 2023, le Collectif des Médias en Ligne (CMEL), dénonce les brutalités policières dont le journaliste de Vant Bèf Info (VBI), Pierre Daniel Lamartinière a été victime le 20 juillet. Le Collectif se dit inquiet face aux agissements des agents de l’ordre devenus récurrents.
L’organisation de défense des droits des journalistes haïtiens, dit avoir, appris que le journaliste de Vant Bèf Info (VBI), Pierre Daniel Lamartinière, a été violenté par des agents de la Police Nationale d’Haïti, à Delmas 60, le jeudi 20 juillet 2023.
Ces agents de police se sont livrés à leur sale besogne au moment où le travailleur de la presse couvrait une manifestation dénonçant la mauvaise gouvernance du Premier Ministre de facto Ariel Henry à la tête de la Primature.
« Ne pouvant pas se payer le luxe d’assister sans réaction à cet acte attentatoire à la liberté de la presse et à l’exercice du métier de journaliste dans le pays, le Collectif des Médias en Ligne condamne dans les termes les plus fermes cette brutalité policière envers le journaliste Pierre Daniel Lamartinière », écrit le CMEL.
Les responsables de cette structure rappellent que cette énième bavure policière à l’encontre des journalistes est la preuve du cynisme des agents de la PNH qui continuent à attaquer des partisans de la démocratie dans le pays. Exprimant son inquiétude face à cette situation, le CMEL rappelle aux « policiers bourreaux » que les droits à la vie, à la sécurité ainsi que la liberté de la presse, d’information sont des acquis démocratiques.
« Tout en appelant la Police Nationale d’Haïti à mettre un terme à ce comportement alarmant, le Collectif des Médias en Ligne demande à l’Inspection Générale de la PNH (IGPNH) de diligenter une enquête autour de ce dossier en vue de fixer, sans délai, les responsables », poursuit ledit communiqué.
Le CMEL appelle les journalistes à la prudence, tout en leur demandant de ne pas « courber l’échine face aux violences de ces nostalgiques des horreurs de la dictature des Duvalier qui risquent de décourager leur engagement et leur volonté de s’opposer aux politiques de division et aux positions extrémistes contre les professionnels de l’information ».
