La sélection nationale haïtienne a une fois de plus quitté prématurément la Gold Cup. Battus 2-1 par les États-Unis ce dimanche, les Grenadiers sont éliminés dès le premier tour de l’édition 2025. Il s’agit de la troisième sortie consécutive à ce stade de la compétition, après celles de 2021 et 2023, une série d’échecs qui souligne une crise persistante au sein du football haïtien.
Malgré quelques bonnes séquences dans le jeu, notamment en seconde période, Haïti n’a pas su inverser la tendance face à une équipe américaine solide. L’unique but haïtien, inscrit par Deedson Louicius, n’a pas suffi à compenser les lacunes défensives et le manque de cohésion tactique.
Cette nouvelle contre-performance alimente les critiques sur la gestion du football en Haïti, tant au niveau technique qu’administratif. Des interrogations pèsent notamment sur les choix du sélectionneur Sébastien Migné, mais aussi sur l’implication et la régularité de certains cadres, comme Dukens Nazon, dont les prestations récentes ont divisé les observateurs.
Malgré cette désillusion, tout n’est pas perdu pour les Grenadiers. L’équipe est toujours en course pour une qualification à la Coupe du monde 2026, et cette Gold Cup pourrait servir de leçon en vue des échéances cruciales à venir.
Sébastien Migné a désormais quelques mois pour tirer les enseignements de cette compétition et restructurer son groupe avant la phase finale des éliminatoires de la Concacaf. Haïti affrontera le Honduras à domicile en septembre, avant de se déplacer au Costa Rica, puis de recevoir le Nicaragua en novembre.
La sélection haïtienne devra montrer un tout autre visage lors de ces confrontations décisives si elle veut continuer à rêver du Mondial 2026. Le mois de septembre marquera donc un tournant majeur : réaction ou stagnation ? Les supporters haïtiens attendent des réponses concrètes, sur le terrain comme en dehors.