La Primature a confirmé mardi la mort tragique de deux policiers de l’unité spécialisée SWAT, survenue à Kenscoff à la suite de l’explosion d’un drone kamikaze. Contrairement aux premières informations qui laissaient entendre une attaque délibérée, les autorités ont précisé que l’engin explosif aurait été transporté par des habitants « en toute bonne foi » jusqu’au site occupé par les forces de l’ordre.
Selon un communiqué officiel, l’explosion s’est produite alors que les policiers étaient en opération dans cette commune montagneuse. Six autres agents ont été blessés, dont deux sont actuellement dans un état critique, d’après le conseiller présidentiel Fritz Alphonse Jean.
Le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a salué la mémoire des policiers tombés en service. Il a promis des mesures concrètes pour renforcer la sécurité des forces de l’ordre sur le terrain. « Aucun sacrifice ne sera vain », a-t-il déclaré, assurant que le gouvernement est déterminé à garantir la sécurité des agents et à éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Les autorités annoncent qu’une enquête a été lancée pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de l’explosion.



