L’ex-président français, Nicolas Sarkozy, a été contraint de porter un bracelet électronique ce vendredi 7 février 2025, après avoir été condamné à un an de prison ferme, aménagée sous surveillance électronique. Cette décision fait suite à sa condamnation en décembre 2024 dans le cadre de l’affaire Bismuth, un scandale judiciaire impliquant corruption de magistrat et trafic d’influence par une personne dépositaire de l’autorité publique.
L’affaire Bismuth remonte à 2014, lorsque Nicolas Sarkozy, alors président, aurait tenté d’influencer la décision de magistrats en utilisant son réseau pour obtenir des informations confidentielles. Il avait été accusé d’avoir utilisé un avocat, Thierry Herzog, pour faire pression sur un juge, Gilbert Azibert, dans le but de contrecarrer une enquête judiciaire qui le visait à l’époque.
Cette condamnation marque un tournant majeur pour l’ex-président français, déjà impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Bien que l’ancien chef de l’État ait toujours clamé son innocence, le tribunal a jugé que les preuves contre lui étaient suffisantes pour le condamner à une peine de prison. Toutefois, étant donné sa situation de santé et ses précédentes demandes de réclusion à domicile, la peine a été aménagée sous la forme d’un bracelet électronique, lui permettant d’éviter l’incarcération tout en étant surveillé.
Nicolas Sarkozy, qui a déjà connu des démêlés avec la justice par le passé, est désormais sous la surveillance d’un bracelet électronique, une mesure qui reflète les changements apportés par la justice française en matière d’aménagement de peine. Ce dispositif de surveillance est une alternative à l’incarcération physique, permettant aux condamnés de purger leur peine tout en restant à leur domicile, sous condition de respecter un cadre strict.
En attendant la suite des procédures judiciaires concernant cette affaire, l’ancien président devra désormais vivre sous le regard vigilant de la justice, avec la possibilité de faire appel de sa condamnation.