Les États membres de l’Organisation des États américains (OEA) ont fait preuve d’une solidarité remarquable en adoptant à l’unanimité une résolution visant à transformer la mission multinationale d’appui à la sécurité en une mission de paix des Nations Unies. Cette décision survient à un moment critique où le peuple souffre des violences insupportables des groupes armés qui sévissent sur le territoire.
Un tel changement, soutenu par les missions permanentes d’Haïti et des États-Unis à l’OEA, devrait garantir un soutien international à cette mission pour créer des conditions favorables à l’organisation des prochaines élections en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.
L’ambassadeur haïtien auprès de l’organisation hémisphérique, Gandy Thomas se félicite de l’adoption de cette résolution qui, selon lui, est le symbole de la cohésion des États membres et de leur responsabilité collective envers Haïti.
Il a évoqué la situation d’Haïti, un pays, dit-il, à la croisée des chemins où coexistent de grands défis et des opportunités de renouveau démocratique. Il salue donc l’accompagnement de l’OEA pour qu’Haïti retrouve une paix durable et une gouvernance stable.
La nomination d’un nouveau premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé et la formation du cabinet ministériel sont des signes positifs d’une volonté de renforcer la gouvernance dans cette période cruciale pour Haïti, a-t-il souligné.
Frank Mora, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’OEA, s’est, lui aussi, réjoui de l’adoption de la résolution, soulignant que ce soutien collectif est la preuve que le pays n’est pas seul.
Il plaide en faveur d’une approche globale pour assurer sa stabilité à long terme, soulignant la nécessité de s’attaquer aux causes profondes des crises sociales, politiques et économiques auxquelles fait face le pays.