Dans un retournement de situation marquant, Donald Trump a été élu 47e Président des États-Unis, battant la vice-présidente sortante Kamala Harris lors d’une élection très disputée. Cette victoire, scellée par l’obtention de 276 grands électeurs, marque le retour du milliardaire républicain à la Maison Blanche après son mandat de 2017 à 2021.
Les résultats des élections, annoncés ce mercredi, montrent une mobilisation sans précédent de l’électorat républicain, qui a répondu présent en masse face aux enjeux jugés cruciaux de cette élection. Trump a remporté des États clés, réaffirmant son emprise sur un électorat qui reste profondément divisé. Il succédera au démocrate Joe Biden, qui s’était retiré de la course au profit de sa vice-présidente Kamala Harris, en janvier prochain.
Le milliardaire républicain a franchi la barre des 270 grands électeurs nécessaires à la victoire, et a d’ores et déjà recueilli plus de 70 millions de suffrages.
Pour rappel, aux États-Unis, le suffrage étant indirect, le vote populaire qui a eu lieu le mardi 5 novembre avait pour but de désigner les grands électeurs qui seront chargés de désigner le nouveau chef d’État le 17 décembre prochain. Pour remporter l’élection, il fallait obtenir au moins 270 grands électeurs sur les 538 que compte le collège électoral.
« Une victoire politique jamais vue »
En tête dès le début du dépouillement du scrutin, Donald Trump n’a fait que conforter son avance face à son adversaire démocrate en enchaînant les victoires dans les États-clés. Alors qu’il touchait la présidence du bout du doigt, le septuagénaire a remercié ses partisans depuis Palm Beach en Floride dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 novembre pour l’avoir « élu 45e et 47e président des États-Unis ». Il a parlé d’une « victoire politique jamais vue » dans le pays.
Donald Trump peut de plus être rassuré par la majorité obtenue par les républicains au Sénat lors des élections du mardi 5 novembre. Le contrôle par son parti de la chambre haute du Congrès lui indique qu’il pourra mettre en œuvre son programme sans entrave. D’autant plus, si la Chambre des représentants -qui était déjà acquise aux républicains contrairement au Sénat- reste également dans leur giron. Les dépouillements sont encore en cours à ce stade.
Un camouflet pour les démocrates
La victoire de Donald Trump est un camouflet pour Kamala Harris, qui s’est débattue pour tenter de sauver la course démocrate en seulement une centaine de jours, après avoir succédé à Joe Biden, vieillissant.
Née d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, elle a misé sur un message de protection de la démocratie du droit à l’avortement, destiné aux femmes comme aux républicains modérés, elle n’a pas réussi à convaincre.
Les électeurs américains ont préféré renvoyer à la plus haute strate du pouvoir le tribun populiste, condamné au pénal et visé par de nombreuses poursuites, dont le premier mandat avait entraîné le pays et le monde entier dans une suite ininterrompue de convulsions.
Les résultats des élections, annoncés ce mercredi, montrent une mobilisation sans précédent de l’électorat républicain, qui a répondu présent en masse face aux enjeux jugés cruciaux de cette élection. Trump a remporté des États clés, réaffirmant son emprise sur un électorat qui reste profondément divisé.