Balthazar Ebang Engonga qui officie à titre de directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) en Guinée équatoriale, enflamme la toile depuis quelques jours en raison de sa participation au cœur d’un scandale sexuel majeur. Écroué actuellement en prison pour des accusations de corruption, il fait face à une controverse supplémentaire suite à la diffusion de plusieurs vidéos érotiques le mettant en scène avec de nombreuses femmes, dont certaines sont mariées.
Une enquête sur des irrégularités financières dans le bureau d’Ebang Engonga a révélé qu’il détenait environ 400 vidéos impliquant des célébrités, des femmes mariées, et même une fille du président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mbasogo. Ces vidéos ont été filmées dans son bureau, où des interactions inappropriées ont eu lieu.
Parmi les personnes concernées figurent des membres de sa famille, y compris la femme de son oncle et celle de son propre frère, ainsi que les épouses de hauts responsables du pays. Chaque scène a été soigneusement enregistrée et stockée sur son ordinateur, ce qui soulève des questions sur l’abus de pouvoir et l’exploitation.
Sur la liste des partenaires sexuelles de Baltasar, il y avait :
1- La femme du Directeur de la Sécurité Présidentielle
2- La femme du Procureur Général
3- La fille du Directeur Général de la Police
4- La fille du Président de la République
5- Les femmes de nombreux ministres dont le Ministre Oburu
6- La femme de son petit frère
7- La femme enceinte de son oncle
La découverte de ces vidéos menace non seulement la stabilité de la Guinée équatoriale, mais également celle du Cameroun, où des ressortissantes pourraient être impliquées. En réponse à cette crise, le gouvernement a restreint l’accès à Internet, déjà très réglementé, pour tenter de contrôler la situation.
Ce scandale met en lumière des enjeux sérieux de moralité et de responsabilité au sein des élites politiques de la région, révélant un abus flagrant de pouvoir et une culture de l’impunité.
Faut-il aussi souligner qu’en guise de réaction le vice-président du pays Teodoro Nguema Obiang Mangue a annoncé sur son compte X que le gouvernement envisage de procéder en un temps record à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères, car cela constitue une violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique.