L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) demande aux autorités de mettre à la disposition de la police et de l’armée tous les moyens dont elles ont besoin pour mener efficacement la lutte contre l’insécurité. Il rappelle, dans une note mise en circulation dont une copie a été acheminée à notre rédaction, que l’État a le devoir de protéger les citoyens et souligne la nécessité de créer des conditions sécuritaires favorables à l’organisation des prochaines élections.
Dans cette note parvenue à la rédaction de l’agence en ligne NAM-HAITI, l’OPC évoque la situation préoccupante du pays en matière de sécurité. Et ce, en dépit des efforts de la police et de l’armée.
Les groupes armés, souligne-t-il, s’en prennent aux membres de la population civile dans plusieurs villes dont Arcahaie, Pont-Sondé ainsi que dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
À titre d’exemples, il cite le massacre de plus d’une centaine de citoyens le 3 octobre dernier à Pont-Sondé qui, souligne-t-il, constitue une démonstration évidente du niveau de violence exercée contre la population civile.
La situation à Solino, un quartier qui se situe non loin du Centre-ville de Port-au-Prince , est également préoccupante. L’OPC note qu’en dépit des efforts des forces de l’ordre pour repousser les bandits, une partie de cette localité est prise d’assaut.
Les bandits ont aussi attaqué des véhicules blindés appartenant à l’ambassade américaine à Tabarre, souligne l’institution dirigée par Dr Renan Hédouville.
L’OPC note aussi que des groupes armés continuent de menacer plusieurs autres communautés telles Saint-Marc, Arcahaie et Léogâne. Ce sont des agissements qui demandent des réponses appropriées et efficaces, souligne le Protecteur du citoyen.
» La problématique de l’insécurité actuelle, qui met en péril l’avenir de la nation, doit être la responsabilité première des forces de sécurité internes, à savoir la police et l’armée avec, bien sûr, un support externe « , écrit le protecteur du citoyen.
Il affirme que, conformément à sa mission de veiller au respect, par l’Etat, de ses engagements en matière de droits humains, l’OPC recommande aux autorités de mettre à la disposition de la PNH et des FADH tous les moyens nécessaires et indispensables pour freiner l’insécurité.
