Via un communiqué publié le mardi 22 octobre, il a été révélé que le commandant général de l’armée, le général de division Jorge Iván Camino Pérez (ERD) et le directeur général de la migration, le vice-amiral Luis Rafael Lee Ballester (ARD) se sont rendus dans les provinces frontalières d’Elías Piña et Dajabón pour vérifier le travail effectué par les deux institutions en matière de sécurité et de contrôle des frontières ainsi que dans la gestion des expulsions vers Haïti.
Dans le cadre de ces opérations, plus de 20 personnes ont été traduites en justice pour trafic d’immigrés sans papiers et rapatriement de plus de 28 mille étrangers en situation irrégulière, selon les déclarations de Camino Pérez et Lee Ballester.
Environ 27,352 citoyens haïtiens ont été expulsés jusqu’à présent en octobre, tandis que 8,721 autres sont rentrés volontairement dans leur pays au cours de la même période, a rapporté hier mardi la Direction générale des migrations (DGM) dominicaine.
Les deux responsables Dominicains ont rencontré les gouverneurs de Dajabón et Elías Piña, Severina Gil et Migdalys de los Santos, ainsi que des représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Selon différentes sources, les Haïtiens en République Dominicaine dépassent le demi-million.
Au premier semestre, selon la Direction générale de l’immigration, 67 844 étrangers ont été expulsés vers leur pays, en grande majorité des Haïtiens (66 227).
Le 3 octobre, le gouvernement Luis Abinader a ordonné l’exécution immédiate d’une opération ayant pour objectif de rapatrier jusqu’à 10 000 migrants par semaine, qui touche presque exclusivement des Haïtiens.
