Une série d’attaques tragiques ont secoué la capitale malienne, Bamako, mardi, faisant environ 70 morts et plus de 200 blessés. Les autorités locales rapportent que ces offensives, attribuées à des groupes djihadistes, ont visé des zones à forte densité de population, semant la terreur au sein de la communauté.
Les attaques ont commencé tôt dans la matinée, lorsque des assaillants lourdement armés ont ouvert le feu dans plusieurs quartiers de la ville. Des témoins ont décrit des scènes de chaos, avec des habitants fuyant dans toutes les directions pour échapper aux balles. « C’était la panique », raconte l’un des témoins. « J’ai entendu des détonations et j’ai vu des gens tomber. C’était un véritable enfer. »
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM suivant son acronyme arabe) qui a revendiqué l’opération, a rapporté que quelques dizaines de ses hommes avaient fait pendant neuf heures des centaines de morts et de blessés dans le camp adverse, dont des membres du groupe russe Wagner, allié du régime militaire de Bamako. Ses combattants ont ensuite été tués, précise t-il.
Alors que le pays pleure ses pertes, beaucoup craignent que la situation ne s’aggrave encore. Les habitants de Bamako, unis dans la douleur, appellent à la paix et à la sécurité, espérant que de telles tragédies ne se reproduisent plus.
Les détails sur les victimes et les circonstances exactes des attaques demeurent flous, mais les autorités promettent de divulguer davantage d’informations dans les jours à venir. La population locale, quant à elle, reste en état d’alerte, anxieuse face à la possibilité de nouvelles attaques.
