Le directeur exécutif de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), le docteur Jude Milcé réclame des garanties formelles de sécurité pour la reprise des activités au niveau du plus grand centre hospitalier public du pays.
Le docteur Milcé affirme n’avoir pas encore été touché formellement de la visite du conseiller-président Dr Louis Gérald Gilles, accompagné du premier ministre Dr Garry Conille et du directeur général a.i de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
« Je ne souhaite pas que cette visite participe d’une stratégie pour la consommation publique et que nous ayons de mauvaises surprises par la suite », a-t-il dit, réclamant des garanties formelles pour la sécurité du personnel médical et des malades.
En ce qui le concerne, il affirme n’être pas autorisé formellement à se rendre à l’hôpital même s’il souligne que son équipe doit d’abord se rendre sur place pour s’enquérir des dégâts et évaluer les besoins avant de penser à une éventuelle réouverture de l’hôpital.
Pour sa part, le coordonnateur national du Regroupement des Organisations Socio-politiques de l’opposition, Esaïe Beauchard, rappelle au premier ministre Garry Conille qu’il n’est pas un candidat en pleine campagne électorale.
Nous avons besoin d’actions concrètes dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, a-t-il dit, rappelant que le pays dispose de plusieurs véhicules blindés, des armes et des munitions pour lutter contre les gangs.
De plus, le premier contingent de policiers kényans, fort de 200 hommes, est en Haïti depuis plus d’une semaine alors que les gangs continuent à défier l’autorité.