En raison de la vague de violence sans précédent qui secoue la région métropolitaine de Port-au-Prince, laissant derrière elle un nombre alarmant de déplacés internes en quête d’aide et de sécurité. Les récentes attaques perpétrées par les bandits à Solino et Delmas 24 ont poussé plus de 5 000 personnes à fuir leurs foyers, selon les chiffres alarmants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Haïti.
Parmi ces déplacés, près de la moitié ont trouvé refuge dans des sites d’accueil, mais la situation demeure critique pour ceux qui restent sans abri ni ressources. Les familles déplacées sont confrontées à des conditions de vie précaires, exposées aux risques sanitaires et à l’insécurité permanente.
Face à cette crise humanitaire en pleine expansion, une réponse urgente s’impose pour venir en aide à ces populations vulnérables touchées par la violence des gangs.
Les autorités et les organismes humanitaires doivent agir rapidement pour garantir la sécurité, la protection et l’assistance nécessaire à ces déplacés internes qui ont tout perdu dans cette spirale de violence incontrôlée.