Robert PHILOMÉ, présentateur de France 24, a été l’invité du chroniqueur, journaliste Marc Sony Ricot au podcast intitulé « des fous et des dieux » le dimanche 28 janvier 2024, pour parler de son expérience en tant qu’écrivain avec son premier roman “Vagabondages éphémères” mais aussi de son empreinte sur la réalité haïtienne. Un vrai échange a lieu entre les deux journalistes haïtiens.
“Son roman raconte l’histoire de Gabriel, un architecte exilé. Il ouvre les portes des intrigues dans ce récit court, riche en émotions. En errant, il rencontre une femme amatrice à Cuba avec qui il explore le plaisir. L’auteur peint la vie de Gabriel et de quatre femmes importantes : Héloïse, Meredith, Consuelo et Danissa,” tel est la manière dont introduit Vagabondages éphémères parus aux éditions Caraïbes.
L’originaire de limbé (commune située dans le nord du pays), qui vit en France depuis de nombreuses années, a profité de faire un retour sur le passage des dictatures en Haïti, faisant l’usage de son livre en expliquant la tragédie de la mère de Gabriel qui est morte dans un accident de voiture renversée par une voiture officielle du gouvernement de l’époque (makout)
“J’ai toujours eu dans mon souvenir une sorte d’horreur de Duvalierisme et des absections que ce pouvoir représentait” raconte l’ancien journaliste à radio vison 2000 exprime sa désuétude pour ce pouvoir qui était pour lui, la négation absolue des idéaux des libéraux de la nation.
“Vagabondages éphémères” titre évocateur, est un ouvrage dont présente robert afin de répondre aux différentes interrogations qui lui sont posées et raconter ce qu’il vit en tant qu’exilé non choisi en décembre 2001. Ce Gabriel est un personnage émouvant, touché par la réalité. Cet ouvrage qui offre de la liberté. Pour lui, l’art ne sait à rien, mais on ne peut vivre sans c’est cette liberté d’écriture qui existe dans son texte qu’il explique à Marc Sony, journaliste littéraire.
À côté du livre qui est une rencontre, voyage, d’amour et surtout de plaisir l’auteur limbéen est touché par la situation actuelle que connaît Haïti donc il affirme s’être profondément attaché à son pays d’où ce cahot n’est gratuit.
“Je vis tout ça avec une très grande tristesse quand je vois le déluge de mort, cette violence sans aucun sens à laquelle se livre les groupes armés” a-t-il précisé en mettant l’accent sur le problème de circulation populaire sous des regards silencieux des dirigeants.
“Notre sécurité nationale est sous-traitée comme une marchandise” a constaté le présentateur du Paris direct.
Si lire est une forme de soin qu’on porte à notre esprit, “vagabondages éphémères” dans ses multiples facettes pourrait-il apporter quel soin à vous chers lecteurs ?
J’ai toujours crû en toi , je suis satisfait du texte continue sur cette même lancée je pense que ça marché 🫡🫡