Âgé de 23 ans, Richard, étudiant en plomberie, à peine bouclé ses études secondaires, est mis à la porte par ses parents après que ces derniers découvrent que leur fils adore les dieux de ses ancêtres. Initié dans le Vodou, il a opté de suivre une voie à laquelle sa famille ignore son droit de choisir à quelle religion qu’il pouvait adopter. Une décision qui coûte cher au futur plombier.
En Haïti, arriver à imposer ses propres choix, encore moins d’accrocher sa propre religion paraît très difficile pour certains jeunes. C’est très courant dans les familles haïtiennes, car beaucoup sont censés de léguer à leurs enfants une forme de spiritualité. Combien d’avenir serait gâché par cette lutte, qui ne date pas d’hier, d’où une grande ombre de discordance surgit à ceux qui ont des appartenances diverses. Des prises de position qui s’avèrent parfois sur la douleur.
« Les lumières n’habitent pas le même toit que le ténébreux » a lancé sa mère en volatisant les vêtements de son fils ainsi que des livres de rituels qu’étudie le jeune homme.
Depuis à l’âge de 18 ans, Richard, vécu à fontamara 43, partait rechercher ses convictions religieuses en cachette, après l’école, il rendait visite dans tous les péristyles de sa commune, en entrant en parfaite relation avec des clergés dans ce domaine, qui l’aident à tenir les instructions importantes liées à son envie.
« J’aimerais découvrir le monde fragile que prêchent les chrétiens, j’ai décidé de faire une autre expérience » explique Richard avec un air confiant et déterminé.
Pour lui, pénétrer dans cette sphère tant négligée se voit comme étant une source de connaissances avancée et inexploitable pouvant lui aider à développer sa relation avec ses ancêtres en tant qu’haïtien.
La liberté de vivre une sorte de spiritualité propre à son attachement peut-elle avoir un lourd fardeau sur la vie de certains gens.
Pour Richard, l’ignorance de ses parents est grandissante depuis qu’il fut en âge de parler, il posait toujours des questions à ses parents sur quoi repose leur chrétienté. Mais aucune réponse claire n’est survenue à ce banlieusard.
« Je suis responsable de mes choix, c’est pour moi une motivation de continuer à grandir l’énergie vivante qui est en moi » ajoute-t-il dans un garage à fontamara où il est logé depuis une semaine.
« Il n’y a pas de honte à se sourcer en profondeur sur sa spiritualité qui est le nôtre » a-t-il déclaré
Dans un pays, ayant pris sa liberté, grâce à des forces surnaturelles, le vaudou représente une sorte de spiritualité nationale relatant certaines belles têtes haïtiennes. Et ne semble pas trop indifférent pour Richard.
Après que le futur plombier s’est fait humilier, certains de la zone trouvent cette réaction rapide de sa mère est normal, tandis que d’autres le voient avec tant d’aberrations exacerbées, jules un homme de 53 ans pense qu’il est dû à un manque d’ouverture d’esprit.
L’article 14 dispose que : les états partis respectent le droit de l’enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion précise le quinquagénaire qui voit mal cette attitude.
En effet, la liberté religieuse suppose la liberté pour chacun d’exprimer sa religion, celle de la pratiquer et celle de l’abandonner, dans le respect de l’ordre public.
Même si pour lui, sa curiosité le mène à d’autres formes de connaissances qui l’intéressent, ces genres de choses qui pourront lui servir à l’avenir dans la pratique humaine. Malgré le poids social que ça porte, il a décidé de vivre des moments pénibles afin de plonger dans sa passion. « Le fait de me mettre à la porte me pousse à perforer dans mes recherches » conclut-il
Antoine Stevens.