Plusieurs personnes ont été tuées et diverses autres sorties blessées, mardi, lors d’une attaque des hommes armés du gang dénommé « Gran Grif » opérant à Savien au niveau du département de l’Artibonite sur un convoi de marchandises en provenance d’Elias Piña, en République Dominicaine, à destination de la ville de Saint-Marc.
De nouvelles victimes de la violence armée ont été recensées au tout début de cette nouvelle semaine dans la Vallée de l’Artibonite. Un convoi de marchandises en provenance de la province dominicaine d’Elias Piña a été la cible des bandits du gang armé « Gran Grif » logeant à Savien. Suivant des informations relayées par la presse de Liancourt, plusieurs passagers ont été tués et d’autres sont sortis grièvement blessés.
« Des bandits retranchés dans des maisons abandonnées ont fait feu sur une dizaine de camions à destination de Saint-Marc et d’autres communes de l’Artibonite. En dépit de la présence d’un véhicule blindé qui accompagnait la caravane, ces individus sans foi ni loi n’ont pas renoncé à leurs activités criminelles visant à massacrer de paisibles citoyens », a déclaré avec des larmes aux yeux l’un des proches de l’une des victimes.
Quelques heures suite à l’attaque subie par le convoi, la PNH peinait à voler au secours des victimes de cet acte barbare. De fortes détonations de l’arme automatique résonnaient encore sur la scène du crime, souligne une voix autorisée de la société civile de l’Artibonite, Bertide Horace. Jusqu’à la tombée de la nuit, il était devenu difficile d’évaluer le nombre exact de morts et de blessés de ce carnage, a-t-elle avancé.
L’insécurité grandit chaque jour dans le Bas Artibonite et les autorités concernées semblent effectivement livrer cette partie du territoire aux gangs armés criminels qui terrorisent quotidiennement la population haïtienne. En dépit des différents SOS lancés par la population locale aux forces policières, les bandits lourdement armés continuent de sévir dans diverses localités du département. Ces derniers pillent, violent, tuent et kidnappent comme bon leur semble sous les yeux passifs [complices, pour certains] des autorités du pays.
