Au cours du troisième trimestre de l’année 2023, le nombre de victimes des groupes criminels en Haïti a connu une augmentation alarmante de 16 %, soit un total de 2161 personnes tuées, blessées, et enlevées, suivant le dernier rapport du Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), publié tout récemment révélant une situation de plus en plus préoccupante.
Le troisième trimestre de l’année 2023 a été marqué par une augmentation de 16% du nombre de victimes des groupes criminels en Haïti, selon les données fournies par le BINUH, soit 2161 personnes tuées, blessées et enlevées. Au total, plus de 5 650 personnes ont été tuées, blessées ou enlevées depuis le début de l’année.
Selon le rapport du Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti, les enlèvements ont connu une augmentation significative de plus de 96 % à l’échelle nationale, avec une augmentation encore plus alarmante de 166 % dans le département de l’Artibonite par rapport au trimestre précédent.
Toujours selon ledit rapport, les gangs, armés jusqu’aux dents, ont mené des attaques coordonnées d’une intensité sans précédent dans la capitale. Cependant, la violence populaire issue du mouvement « Bwa Kale » et des lynchages a connu une baisse et est principalement rapportée en dehors de la capitale.
Malheureusement, la violence sexuelle reste une arme utilisée par les gangs contre la population de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et de l’Artibonite.
En outre, le recrutement d’enfants par les gangs demeure une préoccupation majeure qui nécessite une attention urgente.
Alors que les chiffres alarmants du troisième trimestre 2023 révèlent une situation de plus en plus préoccupante en Haïti, la nécessité d’une action urgente pour contrecarrer la montée des violences est plus pressante que jamais.
