Force multinationale: Joverlein Moïse se positionne et s’y oppose

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Le fils de l’ancien président Jovenel Moïse, Joverlein Moïse, se positionne sur le déploiement des forces kényanes en Haïti. Ce dernier a exprimé son désaccord ouvertement via son compte X sur cette question relative à la sécurité et le démantèlement des gangs dans le pays. Le fils aîné du 58ème chef d’état haïtien a partagé son point de vue sur cette décision controversée.

Dans son tweet, Moïse a catégoriquement déclaré : »Non au déploiement des forces kényanes en Haïti! » Il a évoqué que si l’objectif réel du Conseil de sécurité des Nations Unies est de lutter contre la violence des groupes armés en Haïti. Il devrait d’abord faire une remise en question de la politique d’exportation illégale d’armes à feu vers Haïti. Joverlein Moïse a également appelé à un examen minutieux de la politique de protection des marchands d’armes mise en place par certains États membres du Conseil de Sécurité et à des sanctions contre les abus de la souveraineté d’Haïti par ces États.

« Non au déploiement des forces kényanes en Haïti! 

Si la volonté réelle du conseil de Sécurité des Nations Unies est de lutter contre la violence des groupes armés dans le pays, qu’il conteste la politique d’exportation illégale d’armes à feu vers Haïti. Qu’il questionne la politique de protection des marchands d’armes mise en place par des États membres de son conseil. Qu’il sanctionne les abus de la souveraineté d’Haïti par ces États. Nos frères kényans et haïtiens ne veulent pas s’entretuer! Ne touchez pas au lien sacré qui existe entre Haïti et l’Afrique ! Monsieur le Président William Ruto, vous pouvez préserver la paix et le respect qui a toujours régné entre les deux peuples ; la jeunesse haïtienne et kényane vous en sera reconnaissante », écrit Joverlein Moïse via son compte X.

Il a insisté sur le fait que les peuples haïtiens et kényans ne souhaitent pas s’entretuer et a plaidé pour le respect du lien sacré qui existe entre Haïti et l’Afrique. Moïse a adressé un message direct au président kényan, William Ruto, en lui demandant de préserver la paix et le respect qui ont toujours régné entre les deux peuples.

Soulignons que cette position de Joverlein Moïse a suscité des réactions variées, mais elle mentionne l’importance de la réflexion sur les moyens de résoudre les problèmes en Haïti sans compromettre la souveraineté nationale. Le débat sur le rôle des forces kényanes en Haïti poursuit son petit bonhomme de chemin, et il reste à voir comment cette situation évoluera dans les prochains jours.