« Pour n’avoir pas besoin de l’aval de son gouvernement dans le cadre de sa mission en Haïti, le Kenya est disposé à envoyer ses premiers soldats en Haïti, dès le début du mois de novembre », ces informations sont révélées par le journal dominicain Diario Libre, rapportant les propos du ministre des Affaires étrangères dominicain Roberto Alvarez.
« Elle sera déployée dans un coup laps de temps », telle est la déclaration de l’ancien ministre des Affaires étrangères Kényan, Alfred Mutua, muté au poste du ministère du Tourisme mercredi dernier le cadre du remaniement ministériel ordonné par le président William Ruto. L’ancien ministre des Affaires étrangères a perdu son portefeuille après qu’il a tenu des commentaires relatifs au déploiement de la mission multinationale dans le pays classé au rang de la Première République Noire du Monde.
Les médias locaux indiquent que cette décision est considérée comme une tentative de donner plus d’influence au cercle restreint du président Ruto sur les questions diplomatiques.
« Nous ne devons jamais oublier que les problèmes d’Haïti ont été causés par les politiques imprévoyantes de représailles coloniales, qui ont soutenu les atrocités, allant de la traite des esclaves au colonialisme, au crime post colonial, à l’injustice pure et simple », a souligné le chef d’État du Kenya, William Ruto, qui a engagé son pays à prendre le leadership de la mission qui doit aider à éradiquer les gangs en Haïti.
Le chef de l’opposition du Kenya, l’ancien Premier ministre Raila Odinga, a affirmé que ce n’est pas une mesure correcte, la décision de son pays de diriger la mission multinationale pour Haïti approuvée au début de cette semaine par le Conseil de sécurité de l’ONU, selon une intervention publiée hier jeudi dans la presse locale.
