« Le congrès américain ainsi que le ministère de la Défense envisagent de débloquer chacun une affaire de 100 millions de dollars pour rendre le déploiement de la force étrangère opérationnelle dans le pays », c’est ce qu’a informé au début de cette semaine le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, il avance que cette aide financière va aider à la matérialisation concrète de la force multinationale de soutien à la sécurité en Haïti suite au vote du Conseil de Sécurité de l’ONU autorisant le déploiement de cette entité lundi dernier.
Selon le texte du document de résolution 2699 co-rédigé par les Etats-Unis et l’Équateur, il est écrit noir sur blanc que cette mission multinationale approuvée par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies aura à fournir un soutien opérationnel, statistique et de formation à la Police nationale haïtienne.
« Comme indiqué précédemment, nous avons l’intention de travailler avec le Congrès pour fournir 100 millions de dollars d’aide étrangère, et le ministère de la Défense est prêt à fournir jusqu’à 100 millions de dollars de soutien », lit-on dans un document portant la signature du secrétaire d’État américain.
Ledit document souligne que les Etats-Unis vont continuer de compter sur la communauté internationale pour qu’elle fournisse également le financement, l’équipement, la formation et le personnel nécessaires pour soutenir un effort véritablement multinational.
« Bien que cette action représente un progrès important, les Etats-Unis renouvellent leur appel urgent aux acteurs politiques, notamment au Premier Henry et aux membres de l’opposition, pour qu’ils élargissent le consensus et rétablissent l’ordre démocratique en Haïti », conclut le document.
En guise de réaction, de son côté, le chef du gouvernement haïtien Ariel Henry a réagi via son compte Twitter salué la décision d’approbation d’une force multinationale en Haïti par le Conseil de l’ONU : »Je salue le vote de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le déploiement d’une mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS). Je tiens à remercier particulièrement le secrétaire général des Nations Unies, ainsi que les gouvernements américains et équatoriens pour la rédaction du texte de la résolution et du vote y relatif.
