Le président dominicain Luis Abinaber a laissé son pays pour se rendre le dimanche 17 septembre 2023 a New York (États-Unis d’Amérique) dans le cadre de sa participation à l’organisation de la 78e organisation de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Il entend aborder le sujet de la crise haïtiano-dominicaine sur la tribune onusienne notamment son désaccord avec Haïti sur la question de construction d’une première prise sur la rivière Massacre alors que son pays en a déjà construit 11.
C’est à New York (États-Unis d’Amérique) que se tiendra du 19 au 23 septembre 2023 la 78e Assemblée générale des Nations-Unies en présence de plusieurs Chefs d’État et de gouvernement qui viendront tous pour y assister, mais surtout prendre la parole au nom de leur pays et ceci dans l’intérêt de leur peuple.
La presse dominicaine affirme que Luis Abinaber exposera la crise haïtiano-dominicaine qui a conduit jusqu’à nouvel ordre à la fermeture de la frontière que partage les deux pays de l’île. Du coup, il a déjà identifié 9 personnalités haïtiennes qu’il étiquette de « provocateurs » qui soutiennent la construction du canal. Ces citoyens haïtiens sont interdits de fouler le sol dominicain.
Lors de sa participation vendredi dernier à Cuba (Capitale La Havane) à l’assemblée du G77 Chine, au moment de son discours à cette activité le chef d’état de la république voisine a prétendu que c’est un groupe d’anarchistes qui construit le canal pour déstabiliser le gouvernement haïtien dans le but de provoquer un chaos.
Le premier ministre Ariel Henry délivrera le 22 septembre 2023 son message, sur la tribune des Nations-Unies au cours duquel il défendra les droits et les intérêts du peuple haïtien, tout en respectant ceux des autres. Alors que Luis Abinaber interviendra deux jours avant soit le mercredi 20 septembre sur la tribune des Nations-Unies.
Soulignons que Luis Abinaber affirme accepter pour que l’ONU puisse jouer le rôle de médiateur dans le cadre du conflit haïtiano-dominicain, toutefois, il reste ferme sur sa position en disant pour pouvoir accepter de négocier, il est inévitable qu’on suspend à là construction du canal sur la rivière Massacre. « Une fois que c’est fait, nous négocions », a déclaré le chef de l’état dominicain.
