Près de 800 policiers ont quitté leur poste de travail au cours des six premiers mois de cette année, selon des informations publiées dans le journal américain « Miami Herald ». Environ 774 officiers a été cité par le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, dans le cadre d’un rapport très attendu soumis au Conseil de Sécurité de l’ONU le mois écoulé, autour de la manière dont l’agence mondiale pourrait voler au secours de la Police Nationale d’Haïti, soutenue par les États-Unis, à réprimer l’escalade de la violence.
Si l’on devait comparer le nombre à celui de l’année dernière, cela pourrait représenter une perte moyenne d’environ 400 policiers par an dans le passé. Antonio Guterres précise que cette perte se justifie en raison de d’émissions, d’abandons de poste (avec de nombreux officiers laissant le pays), de licenciements, de départs à la retraite et de décès en service.
Soulignons que soixante-dix-sept femmes figurent dans la liste. Un véritable manque à gagner pour l’institution policière, aux dires du Secrétaire général des Nations-Unies.
