Avec « Yo fè n mal » le rappeur Wòklò tape fort sur la table de conscience des politiciens haïtiens

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L’artiste engagé 27, le protestataire (Wòklò) de son vrai nom Pierre Rosemond, est né en novembre 1986 à Bizoton dans la commune de Carrefour. Jouissant encore de l’affection de sa mère et de son père, il a trois frères et une sœur.

Il a fait ses études classiques au collège Paul Etzer (Paul 6) et au Lycée Henry Christophe.

Il a étudié la Mécanique Auto à Diesel Institute et la Sociologie à la Faculté d’Ethnologie de l’Université d’État d’Haïti (UEH).

Pierre Rosemond enseignait la Littérature et les Sciences Sociales. Maintenant, il évolue dans le monde de la musique et dans les affaires.

En 2023, il a réalisé l’album « Rezistans » disponible sur toutes les plateformes des réseaux sociaux.

Actuellement, il vient de publier le jeudi 2023 une vidéo titrée « Yo fè n mal » produit par maestro Rock, une musique avec laquelle le rappeur Wòklò frappe à nouveau fort sur la table de conscience des politiciens haïtiens.

Q: Qui t’a inspiré ce titre « Yo fè n mal »?

R: Mon inspiration vient des politiciens qui étaient en opposition avec l’administration des présidents Jovenel Moïse et Michel Joseph Martelly. À présent, ils collaborent confortablement avec le premier ministre nommé par le président Moïse. Ces politiques continuent le travail des PHTK et Joveneliste. Ces politiques baricadaient les rues, empêchant le fonctionnement des écoles au profit de leur poche. Je continue de dénoncer ces politiciens « raquetteurs » qui font mal à la population.

Q: Pourquoi tu choisis d’être un artiste engagé?

R: Avant tout, je suis un artiste conscient parce que je suis issu et je vis dans la masse populaire. Je suis conscient du mauvais comportement de l’État contre les Ghettos. Ces couches vulnérables n’ont pas accès à l’eau potable, l’éducation, la santé et le travail. C’est l’une des causes de la gangsterisation dans les quartiers défavorisés. Je continue de dénoncer à travers mes textes musicaux la précarité dans ces zones abandonnées et ce modèle de l’État « peze souse, ti lolit gwo trip ».

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