La tentative de la coalition criminelle « Viv Ansanm » de prendre le contrôle de la commune de Mirebalais a tourné court. Plus de trente bandits ont été tués lors d’un affrontement qui a éclaté après une attaque contre la prison civile de la ville, facilitant l’évasion de nombreux détenus. Les forces de l’ordre, renforcées par l’appui de la population locale, ont réagi rapidement et efficacement, réussissant à reprendre progressivement le contrôle de la situation.
Les unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti, telles que le SWAT et l’UTAG, ont lancé une opération d’envergure pour traquer et neutraliser les criminels. Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), qui suit de près les événements, a confirmé un bilan provisoire des affrontements. Selon l’organisation, les criminels se retrouvent sous une pression intense, contrainte par l’action combinée des forces de l’ordre et de la population locale.
Pierre Espérance, directeur exécutif du RNDDH, a salué la détermination des policiers dans cette opération toujours en cours, réaffirmant son soutien à une lutte implacable contre les gangs qui terrorisent le pays. « Ces bandits qui sèment la terreur doivent être éliminés s’ils choisissent d’affronter la police », a-t-il affirmé avec fermeté. Cependant, les autorités haïtiennes n’ont pas encore fourni de bilan officiel concernant les pertes parmi les forces de l’ordre ni sur le nombre exact de prisonniers capturés.
