Avant l’évasion survenue le lundi 31 mars 2025, la prison civile de Mirebalais comptait un total de 516 détenus, selon les informations fournies par la Fondasyon Je Klere (FJKL). La population carcérale se composait majoritairement d’hommes, avec 410 détenus masculins, tandis que les femmes représentaient 27 détenus et 14 garçons étaient en détention préventive.
Parmi ces détenus, 63 hommes, une femme et un jeune garçon étaient des condamnés, tandis que le reste de la population était en attente de jugement. Ces chiffres illustrent la surpopulation qui caractérise de nombreuses prisons haïtiennes, un facteur qui contribue à la vulnérabilité de ces établissements face aux attaques extérieures.
L’évasion survenue lors de l’attaque de la prison par les membres du gang « Viv Ansanm » a permis à tous les détenus présents de s’échapper, exacerbant davantage les défis en matière de sécurité publique et mettant en lumière les failles du système pénitentiaire. La situation a provoqué une inquiétude croissante au sein de la population, tandis que les autorités tentent de regagner le contrôle de la situation.
Cet événement tragique témoigne une fois de plus de l’escalade de la violence qui ravage Haïti et de l’incapacité apparente des autorités à faire face à la menace croissante des gangs armés.