Un incendie dévastateur a coûté la vie à quatre membres d’une même famille dans la commune de Cerrillos, située à Santiago, au Chili. Le feu s’est déclaré dans la nuit du 25 au 26 mars 2025 à l’intérieur d’un « toma » – une structure informelle souvent construite de manière précaire et sans infrastructure officielle. L’incendie serait dû à une surcharge électrique, un phénomène malheureusement fréquent dans ce type de constructions, qui manquent de normes de sécurité et d’entretien adéquates.
Selon les témoignages recueillis par les médias locaux, les voisins ont décrit des scènes dramatiques pendant la nuit. Malheureusement, l’infrastructure de la zone, caractérisée par des rues étroites et un accès difficile, a empêché l’intervention des pompiers. Les camions de secours n’ont pas pu pénétrer dans le secteur en raison de l’étroitesse des ruelles, retardant ainsi l’arrivée des secours et aggravant la situation. Ces conditions ont contribué à l’ampleur de la tragédie, rendant les efforts de sauvetage encore plus difficiles.
Les autorités locales ont confirmé que les victimes étaient des membres d’une même famille, bien que leurs identités n’aient pas encore été complètement révélées. L’incendie a ravagé la petite maison en quelques minutes, malgré les tentatives désespérées des voisins d’apporter de l’aide. Le manque d’accès aux services d’urgence et l’absence de mesures de prévention incendie dans la zone ont exacerbé les pertes humaines.
Cette tragédie met en lumière les conditions de vie précaires dans de nombreuses zones informelles du Chili, où des milliers de familles vivent dans des structures non réglementées. La surcharge des installations électriques, souvent improvisées, constitue l’une des principales causes d’incendie dans ces quartiers vulnérables.
Les autorités chiliennes ont exprimé leurs condoléances aux proches des victimes et ont promis une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de la surcharge électrique. Par ailleurs, des appels ont été lancés pour améliorer les infrastructures dans ces quartiers informels, afin de garantir la sécurité des habitants et de faciliter l’intervention des services d’urgence en cas de catastrophe.
