Dans la nuit du 23 au 24 mars 2025, les localités de Boucan et Depanse, situées dans la commune de Kenscoff, ont été frappées par des assauts violents menés par des groupes armés lourdement équipés. Ces attaques ont causé de lourdes pertes humaines, plusieurs morts ont été enregistrés, et de nombreuses habitations ont été réduites en cendres. Les assaillants ont également pillé les biens des habitants, semant un climat de terreur et de chaos au sein des communautés locales.
Les attaques, qui ont eu lieu en pleine nuit, ont laissé la population sous le choc. Selon les témoignages des résidents, des hommes armés jusqu’aux dents ont envahi les quartiers, frappant sans préavis et frappant à des endroits stratégiques pour maximiser les dégâts. Les incendies ont ravagé de nombreuses maisons, tandis que les pillages ont ajouté à la dévastation. La violence de ces incursions a plongé les habitants dans une peur constante et une impuissance totale face à des assaillants impitoyables.
Jean Massillon, maire de la commune de Kenscoff, a réagi fermement après ces attaques meurtrières. Dans une déclaration poignante, il a dénoncé l’absence de mesures adéquates pour contrer ces groupes criminels qui terrorisent la région. Le maire a souligné que les forces de l’ordre semblent impuissantes face à l’intensification de ces violences. « La situation est catastrophique. Il est inconcevable que les autorités restent passives face à cette montée en puissance de la violence. Nous devons agir vite », a-t-il déclaré.
Massillon a également mis en avant une solution audacieuse en appelant à l’utilisation de drones kamikazes pour neutraliser les assaillants retranchés dans des zones difficiles d’accès. Selon lui, l’emploi de cette technologie pourrait permettre une intervention plus rapide et plus précise contre des groupes armés bien organisés et capables de se cacher dans des terrains difficilement accessibles aux forces de sécurité traditionnelles.
La violence qui secoue la commune de Kenscoff n’est pas un phénomène isolé, et la population se sent de plus en plus vulnérable. La pression monte, et les appels à une intervention militaire ou à des mesures exceptionnelles se multiplient. Le maire a une nouvelle fois insisté sur l’urgence d’une réponse des autorités nationales pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable.
