Le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince a une nouvelle fois été le théâtre d’une attaque violente menée par des hommes armés mardi, plongeant la communauté dans une peur intense. Les assaillants, liés à des groupes criminels, ont frappé en pleine soirée, créant une situation de chaos et d’urgence pour les habitants.
Les bandits ont commencé par incendier plusieurs maisons et véhicules, semant la destruction dans les rues de Carrefour-Feuilles. Les flammes ont ravagé des foyers, forçant les familles à fuir leurs domiciles, laissant derrière elles leurs biens et leurs souvenirs. L’attaque s’est ensuite étendue aux zones voisines de la Place Jérémie et de l’Avenue Christophe, à proximité de l’emblématique hôtel Oloffson, un endroit autrefois symbole de tranquillité.
Pris de panique, les habitants, y compris des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes, ont été contraints de fuir dans l’obscurité de la nuit. Beaucoup se sont retrouvés dans les rues, sans refuge, cherchant désespérément un endroit où se protéger. Cette situation tragique a mis en évidence l’intensification des actes de violence et l’absence de sécurité dans le pays.
Face à cette montée en puissance des attaques, les autorités locales peinent à garantir la sécurité des citoyens. Les forces de l’ordre, bien que présentes sur le terrain, semblent toujours dépassées par l’ampleur de la violence, laissant les habitants vulnérables à la cruauté des gangs.
Ce nouvel incident à Carrefour-Feuilles illustre une fois de plus l’instabilité croissante à Port-au-Prince, où l’insécurité et l’impunité des bandits rendent la vie quotidienne de plus en plus difficile pour la population. Les résidents de ce quartier et d’autres zones voisines sont pris au piège, devant faire face à des situations de plus en plus dramatiques.
Pendant le week-end, la situation semblait évoluer en faveur des forces de l’ordre, avec des attaques menées par la PNH à l’aide de drones. Cependant, les criminels ont réussi à tromper la police et ont repris le contrôle de la zone. Les habitants, eux, continuent d’espérer un renouveau et souhaitent pouvoir vivre enfin en paix.
