Les gangs armés accaparent de plus en plus de territoires en un temps restreint. Kenscoff, Delmas 30, 19, Gressier, entre autres, ont été pris d’assaut par ces groupes armés en l’espace d’un mois, sous les regards passifs des autorités étatiques.
Depuis le début du mois de février, les gangs armés ne cessent d’étendre leurs tentacules dans diverses zones de la capitale. Pour prendre le contrôle de ces quartiers, ils instaurent un climat de terreur.
Ces hommes armés font retentir des rafales d’armes automatiques. Ils tuent, pillent et brûlent les maisons des résidents. À Kenscoff, un bébé de seulement six mois a été arraché des mains de sa mère et jeté vivant au feu par ces criminels. Tracassée psychologiquement par la mort tragique de son enfant, la mère a perdu la vie quelques heures plus tard. Un crime horrible qui a suscité de vives réactions. Plus d’un se demande jusqu’où cela ira.
La machine infernale de violences des gangs armés continue sa route. Au début de cette semaine, marquant la fin du mois de février, la situation devient de plus en plus préoccupante. Les bandits font irruption dans de nouvelles zones avec une facilité déconcertante, à l’instar de Delmas 30, Tabarre 27, entre autres. Les forces de l’ordre font preuve d’impuissance face à ces nouvelles attaques des gangs armés.
Adolescents, jeunes, adultes, femmes enceintes, personnes à mobilité réduite : personne n’est épargné. Interrogés sur cette situation chaotique, certains aînés estiment que c’est inouï, que cette conjoncture dépasse tous les événements que le pays a pu connaître au cours de son histoire.
De leur côté, les autorités gardent le silence face à ces violences inédites exercées par les gangs sur une population innocente. Aucune mesure concrète n’a été prise pour remédier à la situation, si ce n’est des messages de sympathie à l’égard des victimes.
Quelle résolution, quelle disposition va-t-on adopter pour empêcher que le pays ne sombre davantage dans cette crise multidimensionnelle qu’il traverse ?
