Erode Dorsainvil, surnommé Coach Dezod-kiz, est un jeune danseur talentueux de 32 ans, passionné par la kizomba, une danse de couple à la fois festive et sensuelle. Depuis qu’il a découvert cette danse en 2018, il l’a placée au centre de sa vie, déclarant : « Je danse pour ne plus être esclave des fardeaux du présent. » Originaire de Port-au-Prince, il rêve de briller sur la scène internationale et de devenir un enseignant influent dans le domaine de la danse.
Au-delà de la danse, Erode est aussi photographe et dessinateur. C’est en 2018 qu’il a commencé à apprendre la kizomba sous la supervision de son premier coach, Valdory. L’année suivante, en 2019, il a fait ses premiers pas en tant qu’enseignant de danse au centre culturel SIZYEM SANS, un espace autrefois dédié à la formation des jeunes dans le domaine artistique.
Bien qu’il ait débuté comme professeur, Erode a cherché à approfondir ses connaissances en suivant des formations sur la kizomba, l’Urban kizomba et le Compas gouyad, dans des écoles renommées comme ARTOTAL ACADÉMIE, dirigée par Alix JG, un pionnier de la kizomba en Haïti. “J’ai formé un bon nombre de jeunes dans ce milieu, mais il reste encore beaucoup à faire”, explique-t-il, soulignant son désir de transmettre sa passion à la nouvelle génération à travers son atelier « SIXIEME SENS DANCE », situé à Delmas 33.
Ses ambitions et sa vision de la danse
Malgré les défis auxquels Haïti fait face, Erode reste optimiste. « Je danse pour chasser le stress, pour garder ma joie dans un pays souvent marqué par la détresse. Je danse pour apporter du bien-être à ceux qui me regardent », dit-il. Pour lui, la danse est une forme de thérapie, un moyen de se libérer des moments sombres de la vie et de créer une communauté positive autour de lui.
Bien que la kizomba soit encore relativement nouvelle sur la scène culturelle haïtienne, Erode incarne déjà l’esprit de cette danse. “Je danse pour faire de la thérapie, pour créer une communauté à travers des moments de partage et d’authenticité”, confie-t-il. Il poursuit son rêve de faire connaître cette danse au plus grand nombre, espérant que son enseignement sera suivi et apprécié partout en Haïti.
Son ambition est claire : devenir un danseur reconnu à l’échelle nationale et internationale. « Que mon nom résonne ici et ailleurs, pour que les passionnés puissent apprendre à danser grâce à moi », ajoute-t-il avec confiance. Pour Erode, la danse est bien plus qu’une simple activité, c’est un moyen d’exprimer sa passion, de se connecter avec les autres et de se faire connaître dans les grands festivals internationaux.
La kizomba : une danse pleine de sensualité
La kizomba, qui a vu le jour dans les années 80 à Luanda, la capitale de l’Angola, a été influencée plus tard par les rythmes des Antilles et du Cap-Vert. Popularisée dans les années 90 par le chanteur Eduardo Paim, la kizomba désigne à la fois un genre musical et un style de danse. Inspirée du semba, cette danse est marquée par sa sensualité et son rythme langoureux.
Bien que sa carrière soit encore en début de parcours, Erode Dorsainvil continue de poursuivre son rêve avec une détermination sans faille. En plus de ses autres professions (photographe, professeur de peinture, dessinateur), la danse est la véritable passion qui nourrit ses ambitions. Son rêve ultime est de devenir un danseur reconnu, non seulement en Haïti, mais également sur la scène internationale.
Avec un talent éclatant et une volonté inébranlable, Erode incarne l’espoir, l’amour et la persévérance. Il rêve que son nom résonne à travers le monde de la danse, tout en continuant de transmettre sa passion à ceux qui croisent son chemin.