Jemley Jean-Baptiste arrêté : l’ancien DG de l’ONA accusé d’abus de pouvoir

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L’ancien Directeur Général de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), Jemley Jean-Baptiste, a été placé en détention ce vendredi 7 février 2025, sur ordre du juge Loubens Élysée, à l’issue de son audition. Cette décision fait suite à une enquête menée par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), qui l’accuse d’abus de pouvoir dans plusieurs dossiers de gestion.

Jemley Jean-Baptiste, qui était un proche de l’ex-Premier ministre Claude Joseph, fait l’objet de graves accusations liées à sa gestion de l’ONA durant son mandat. L’enquête de l’ULCC met en lumière des irrégularités et des abus présumés dans le traitement de certains dossiers, mettant en cause l’intégrité du service public et la gestion des fonds de l’Office.

Stéphanie Mondestin, ancienne directrice adjointe de l’ONA et figure proche du leader du parti EDE, Claude Joseph, est également citée dans cette affaire. Selon les informations recueillies, elle serait impliquée dans les mêmes actes répréhensibles que ceux reprochés à Jean-Baptiste. Des interrogations subsistent quant à l’ampleur de leur collaboration dans cette affaire de corruption présumée.

L’arrestation de Jemley Jean-Baptiste et la mise en cause de Stéphanie Mondestin témoignent de la détermination des autorités à éradiquer les pratiques de corruption et à rendre des comptes sur les abus dans les institutions publiques. L’ULCC a promis de poursuivre ses investigations afin de faire toute la lumière sur cette affaire et d’assurer que les responsables rendent des comptes.

Cette arrestation suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique, soulevant des questions sur la transparence de la gestion des fonds publics et sur la responsabilité des personnalités politiques impliquées. L’enquête est en cours et pourrait avoir des répercussions sur d’autres membres de l’administration publique.

Le pays attend désormais des éclaircissements sur l’ampleur des actes répréhensibles et les conséquences pour les responsables impliqués. Toutefois, il est crucial que la justice se prononce sur l’ensemble des personnes incriminées dans les rapports de l’ULCC afin d’éviter toute suspicion de partialité ou de justice en fonction de clans.

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