Dans un contexte de violences persistantes, l’Hôpital Universitaire La Paix, dirigé par le docteur Paul Junior Fontilus, fait face à une situation alarmante depuis le début du mois de novembre. Du 11 au 24 novembre dernier, pas moins de 90 patients ont été admis pour des blessures par balles, un chiffre qui souligne l’ampleur de la crise de sécurité actuelle.
Le docteur Fontilus a exprimé ses préoccupations face à cette situation tragique. « Les équipes médicales sont mises à rude épreuve. Nous faisons de notre mieux pour fournir des soins appropriés, mais l’arrivée constante de patients dans un état critique rend notre tâche extrêmement difficile, » a-t-il déclaré.
De plus, certains membres du personnel éprouvent beaucoup de difficultés à quitter leurs quartiers pour se rendre sur leur lieu de travail, affirme le docteur Fontilus.
Il invite les autorités à prendre des mesures pour faciliter la réouverture des hôpitaux de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, contraints de fermer leurs portes à cause des actes de banditisme qui paralysent les activités dans la capitale.
