Les activités, au point mort depuis le 23 septembre dernier dans les bureaux des Impôts, les employés de la Direction Générale des Impôts (DGI) en Haïti ont annoncé une trêve pour la reprise des activités fiscales jusqu’au 31 décembre. Cette décision intervient dans un contexte de crise économique et politique, visant à alléger la pression sur les contribuables et à encourager le respect des obligations fiscales. Selon un procès-verbal de la rencontre entre la cellule de réflexion des employés grévistes et des responsables de la DGI, certaines promesses ont été faites dans le sens de la satisfaction des revendications de ces employés.
Les responsables de la Direction Générale des Impôts, qui ont rencontré la cellule de réflexion des employés grévistes, ont évoqué des contraintes budgétaires qui les empêchent de donner, dans l’immédiat, entière satisfaction aux revendications des employés, telles que mentionnées dans leur cahier de charge.
Cependant, ces employés devraient bénéficier d’une prime de risque pouvant atteindre jusqu’à 50 000 gourdes chaque trimestre et 25 000 gourdes par mois comme allocation sur leurs cartes de débit, dans les fonds dont dispose la DGI.
Le ministère des Finances a aussi promis d’ajuster ces montants sans donner plus de détails, lit-on dans le document. De plus, les employés réguliers aussi bien que les contractuels devraient recevoir une subvention pour la rentrée scolaire. La liste des personnes concernées a déjà été acheminée au ministère des Finances à cet effet.
Forts de ces promesses, les employés grévistes ont accepté l’idée d’une trêve jusqu’au 31 décembre. Un document devrait être paraphé en ce sens.
En cas de non-respect de ces promesses, les employés grévistes reprendront leur mouvement et, à ce moment, ils exigeront la révocation du directeur général de la DGI, Emmanuel Casséus, comme condition préalable à la reprise des activités, lit-on dans le procès-verbal qui a été acheminé à notre rédaction.