Le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a annoncé hier vendredi que le programme Biden “statut humanitaire temporaire”, ayant permis à des milliers d’haïtiens, de cubains, de vénézuéliens et de nicaraguayens de se rendre aux États-Unis, ne sera pas renouvelé. Les personnes qui ont utilisé ce programme de deux ans pour venir aux États-Unis et qui n’ont pas d’autre moyen de rester devront partir, selon l’administration Biden.
Le journal Miami Herald affirme avoir été informé par des responsables du Département de la sécurité intérieure, que l’agence ne renouvellerait pas les autorisations initialement prévues pour fournir à une vague de migrants en provenance du Venezuela une voie légale vers les États-Unis, un programme qui allait s’étendre aux ressortissants d’Haïti, de Cuba et du Nicaragua.
Les autorisations avaient été accordées en octobre 2022 aux ressortissants vénézuéliens. Elles expireront ce mois-ci. Pour celles accordées depuis janvier 2023 aux ressortissants haïtiens, cubains et nicaraguayens expireront en janvier 2026.
Le journal Miami Herald, citant un porte-parole de l’agence, précise que « la période de deux ans était destinée à permettre aux personnes de demander une aide humanitaire ou d’autres avantages en matière d’immigration auxquels elles pourraient avoir droit, et de travailler et de contribuer aux États-Unis ».
« Ceux qui n’ont pas de prestations d’immigration en attente ou qui n’ont pas obtenu de prestations d’immigration pendant la période de deux ans devront quitter les États-Unis avant l’expiration du délai autorisé », a déclaré le porte-parole.
Dans le cas contraire, ces personnes pourraient faire l’objet d’une procédure d’expulsion si leur autorisation conditionnelle expire et qu’elles ne sont pas parties.
Selon les données gouvernementales, plus d’un demi-million de personnes étaient arrivées aux États-Unis grâce à ce programme à la fin du mois d’août. Les personnes arrivées dans le cadre du programme Biden entre octobre 2022 et les nouvelles dates de désignation du TPS dans leur pays pourraient être autorisées à rester, précise Miami Herald.
