Le Conseil national de sécurité et de défense, présidé par le président de la République, Luis Abinader, a approuvé en date du mercredi 2 octobre 2024 l’exécution immédiate d’une opération visant à rapatrier jusqu’à 10 mille migrants par semaine, un chiffre qui, dans les 92 jours restants jusqu’à la fin de l’année 2024, pourrait signifier le rapatriement de quelque 131 mille personnes.
Le gouvernement dominicain a indiqué que cette opération vise à réduire la population migratoire excédentaire perçue dans les communautés dominicaines et qu’elle « sera menée selon des protocoles stricts qui garantissent le respect des droits de l’homme et de la dignité des rapatriés ».
« Le gouvernement réaffirme son engagement à protéger la souveraineté nationale et à relever les défis migratoires avec une politique qui allie sécurité et respect des droits de l’homme, en coordination avec la communauté internationale et en mettant l’accent sur la coopération régionale », a souligné Homero Figueroa, porte-parole de la présidence et directeur de la stratégie et de la communication, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion du Conseil National de Sécurité et de Défense, présidé par le Président de la République, pour aborder la situation de la migration irrégulière en provenance d’Haïti.
Le porte-parole de la présidence a déclaré que, malgré le soutien international et la présence de la Mission multinationale d’appui à la police haïtienne pour la pacification dirigée par le Kenya, les résultats ont été limités jusqu’à présent et le processus progresse lentement. « Face à cette réalité, nous sommes contraints d’agir de manière décisive et responsable pour garantir la sécurité et la stabilité de notre pays. »
Dans ce contexte, a-t-il expliqué, ils ont conçu un plan global qui répond efficacement à « l’inquiétude croissante des citoyens, en privilégiant à la fois la sécurité et le respect des droits de l’homme ».