121.006 candidats attendus au bac du 5 au 8 août 2024

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Dans le cadre d’une conférence de presse tenue le vendredi 2 août 2024 à l’Inspection générale du ministère de l’Éducation nationale (Musseau), les responsables du MENFP ont indiqué attendre 121.006 candidats au baccalauréat pour l’année académique 2023-2024. Ils composeront en Philosophie dans la matinée et en Chimie dans l’après-midi du lundi 5 août 2024, le premier jour des épreuves.

À trois jours du début de cette opération majeure, toutes les dispositions sont déjà prises pour bien accueillir les candidats aux examens de fin d’études secondaires, à travers les dix (10) Directions départementales scolaires (DDE) du pays, ont garanti les responsables.

Suivant les statistiques communiquées par le Bureau national des examens d’État (BUNEXE), les 121.006 candidats sont répartis comme suit : 109.453 inscrits pour le Secondaire 4 (il s’agit de candidats qui vont passer pour la première fois ces épreuves), 10.734 inscrits pour le Bac permanent du Secondaire 4 et 819 candidats pour la Philo traditionnelle.

Le titulaire du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, le professeur Augustin Antoine a tenu, d’emblée, à remercier tous les acteurs impliqués dans l’organisation de cette vaste opération nationale qui consiste à évaluer les candidats de la dernière année du Secondaire. Le Ministre Antoine a cité, notamment, le gouvernement, les parents, les réseaux de syndicats d’enseignants et des agents du MENFP mobilisés afin de rendre possible le déroulement de ces examens.

Selon le ministre Augustin Antoine, les examens du bac se révèlent être une opération capitale dans la vie nationale, dans la mesure où l’on prépare des gens qui pourraient, a-t-il dit, envisager de poursuivre leurs études supérieures en Haïti ou à l’étranger.

Par ailleurs, le numéro Un du MENFP, a promis une autre intervention pour annoncer des mesures concernant d’autres chantiers importants du ministère, ayant pour finalité l’amélioration de la qualité de l’éducation,7 l’accompagnement des parents à la veille de la rentrée scolaire 2024-2025, mais aussi la prise en charge consolidée de la petite enfance.

De son côté, tout en soulignant l’importance de ces examens qui constituent l’une des grandes activités annuelles du ministère, le Directeur général du MENFP a plutôt rappelé aux candidats la nécessité de respecter les consignes qui seront toujours d’application stricte, dans l’idée de faciliter que la passation de ces épreuves se déroule sans problème. Tout comme pour les examens officiels, le professeur Yves Roblin a annoncé que le MENFP mettait déjà le cap sur la rentrée académique 2024-2025.

Portant pour sa part des précisions relatives au souci pour deux ou trois centres d’examens dans l’Ouest et pour les candidats déplacés pour cause de violence armée, le responsable du Bureau national des examens d’État, le professeur Renan Michel a donné rassuré que le ministère avait finalement tout réglé, et que tous les candidats passeront ces épreuves, peu importe le district scolaire où ils se trouvent.

Quant au directeur de l’enseignement secondaire qui plaçait quelques mots de cadrage technique par rapport à la préparation des examens du bac, il a fait savoir que cette année ces épreuves ont un caractère spécial pour le bassin de Port-au-Prince et quelques districts scolaires de l’Artibonite où l’on enregistre des problèmes de perturbation scolaire dus à l’activité des groupes armés. Toutefois, a-t-il dit, les examens, préparés en fonction du programme spécial élaboré par le ministère en réponse à la crise, permettront à tous les participants de pouvoir composer normalement.

Néanmoins, a souligné le professeur Miguel Fleurijean, il est aussi bien question pour le ministère de crédibiliser ces examens devant respecter trois critères fondamentaux, à savoir la fiabilité, la validité et la constance. Car, en la matière, l’une des préoccupations du MENFP est de délivrer des diplômes de fin d’études secondaires qui traduisent réellement mérite des jeunes.

Joseph Job Maurice, coordonnateur général du Pôle enseignement et qualité a aussi rappelé que la passation des examens du bac, constitue un moment crucial pour l’avenir des jeunes. Il a salué les autorités du ministère qui, a-t-il jugé, ont fait preuve de flexibilité et de sens de responsabilité pour avoir œuvré à l’organisation de ces examens dans un contexte sociopolitique difficile et de discontinuité des apprentissages.

Outre ces intervenants à cette conférence de presse, il faut noter la présence de l’Inspectrice générale, Nadine Henry ; du Coordonnateur général des Directions départementales d’éducation, Jean Wilnor Pierre et de Zéphyrin Dormius, membre du cabinet du ministre Augustin Antoine.

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