Depuis le début de l’état d’urgence, décrété le 17 juillet dernier, à date, la police affirme avoir abattu 104 présumés bandits, confisqué 19 armes à feu et 7 véhicules. Au moins 65 individus ont été interpellés et 5 évadés de prisons récupérés, a indiqué hier mardi le directeur général a. i de la Police nationale d’Haïti Rameau Normil lors d’un point de presse.
Parmi les personnes appréhendées figurent des membres de gangs clairement identifiés par la population, informe le numéro un de la PNH qui appelle au renforcement du mariage police/population (MPP).
Plus d’une quarantaine de bandits sont morts à Gressier dans des affrontements avec les forces de l’ordre, a-t-il dit.
De plus, Rameau Normil fait état de 9.24 kg de cocaïne et 6, 089 kg de pailles sèches qui ont également été confisqués.
Il réaffirme l’engagement et la détermination du commandement de la PNH avec l’appui de la mission multinationale, de traquer les criminels.
C’est dans cette perspective, dit-il, que depuis le 3 juillet, la police et la MMAS (Mission multinationale d’appui à la sécurité) ont renforcé la présence policière notamment au niveau de l’aéroport international Toussaint Louverture et dans les périmètres de l’APN (autorité portuaire nationale), du palais national et de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH).
Nous utilisons de meilleures stratégies pour avoir de bons résultats, a dit Rameau Normil.
Rameau Normil en a profité pour souligner que l’incident survenu lundi dans les parages de l’HUEH (des tirs ayant provoqué le départ anticipé et précipité du premier ministre qui se trouvait sur place) n’avait rien à voir avec une attaque des gangs. Nous avons le contrôle de la situation, prétend le chef de la police.
