La pollution fécale est devenue un problème de santé publique majeur en Ayiti. Souvent, n’ont pas accès à des installations sanitaires adéquates, des résidents de plusieurs villes du pays sont contraints de déféquer en plein air.
Dans divers coins fréquentés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, des sachets de déchets contenant des couches de bébés, des sachets de matières fécales et d’autres rudiments sont toujours constatés alors que très souvent ces excréments sont souvent emportés par les cours d’eau, contaminant l’environnement et favorisant la propagation de maladies infectieuses dont le choléra.
En effet, face à cette situation où les autorités communales perdent le contrôle des communes du pays, des maisons sont construites aux à bord des ravines et les propriétaires ont décidé de drainer les toilettes au fond des ravines au lieu de construire des fosses septiques ou des fosses perdues.
Il est donc essentiel que des mesures soient prises pour améliorer les infrastructures sanitaires en Ayiti, passant par la mise en place d’un système d’assainissement efficace qui touchera aussi le traitement des eaux usagées, éduquer la population sur les risques liés à la pollution fécale sur l’être humain et sur les comportements hygiéniques à adopter.
Un système fiable de recyclage dans le but de réduire la quantité de matières fécales qui polluent l’environnement puis les autorités locales doivent travailler afin d’avoir une source d’eau potable donc, investir dans les infrastructures d’approvisionnement en eau potable est une obligation.
La lutte contre la pollution fécale est variée en fonction des pays cependant certains pays ont mis des lois strictes pour réduire la pollution fécale.
Toutefois, au niveau international, il existe des accords et des initiatives visant à réduire la pollution fécale, comme l’Objectif de développement durable des Nations unies qui vise à assurer l’accès de tous à des services d’assainissement adéquats et à mettre fin à la défécation en plein air d’ici 2030.