À travers un rapport rendu public la semaine écoulée, l’ONU- Femmes a révélé que 300 000 femmes et filles ont été contraintes de déplacer en Haïti, à cause de la violence des gangs armés dans le pays. Selon ce rapport qui, au passage, a souligné que les camps de réfugiés sont privés de produits de première nécessité et que les femmes et les filles en particulier y sont exposées à des risques de violence sexuelle et basée sur le genre.
La directrice exécutive d’ONU-Femmes, Sima Bahous, a tenu à souligner que le niveau d’insécurité et de brutalité, notamment la violence sexuelle, auxquelles les femmes font face de la part des gangs en Haïti sont sans précédent. Par conséquent, elle appelle les autorités étatiques à tout mettre en œuvre pour mettre un terme immédiatement à cette vague de violence.
“Nous appelons le nouveau gouvernement à prendre des mesures pour prévenir les violences que subissent les femmes et les filles et pour y répondre, ainsi qu’à renforcer la participation des femmes à la gestion des camps afin que leurs préoccupations en termes de sécurité puissent être entendues et prises en compte. L’aide humanitaire doit être apportée en toute sécurité, en fonction des besoins différenciés des femmes et des filles” a-t-elle laissé entendre.
