Gressier : le viol comme arme de guerre contre la population civile

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Les communes de Carrefour et de Gressier, à l’entrée sud de Port-au-Prince, sont livrées aux bandits. Ces derniers dictent leurs lois. Ils pillent, incendient des maisons, tuent, volent et violent. Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a accueilli hier lundi, plusieurs femmes qui ont été victimes pour la plupart, de viol collectif.

Les larmes aux yeux et le cœur rongé par le chagrin et la consternation, ces jeunes filles ont accepté de se confier aux journalistes sans révéler leurs identités, ni se laisser filmer ou prendre en photo.

Elles affirment avoir été maltraitées, menacées avant d’être violées. Les faits se sont déroulés au début du mois de juin, confient ces victimes et plus de deux mois après, elles se disent marquées alors que leurs conditions de vie sont précaires.

« Nous n’avons même pas les moyens de subvenir à nos besoins », ont-elles déclaré. Il y en a qui confirment avoir perdu des proches.

Ce sont des jeunes femmes qui vivaient à Martissant et Fontamara qui avaient fui leurs zones pour échapper à la fureur des bandits. Elles s’étaient réfugiées à Mariani et à Gressier, entre autres, de nouveaux territoires tombés aux mains des bandits.

Ces victimes appellent les autorités à passer de la parole aux actes en neutralisant les bandits armés qui sèment le deuil dans les communautés vulnérables.

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