L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), institution nationale indépendante de protection et de promotion de droits humains exprime sa colère et sa profonde indignation suite à l’assassinat de trois (3) policiers de l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG) au bas de delmas, le dimanche 9 juin, par des bandits armés opérant pour le compte de la Fédération des bandes criminelles dénommée « Vivre Ensemble » (Viv Ansanm).
Encore une fois, de vaillants et courageux policiers sont tombés sur les balles assassines en dépit des messages et appels de détresse adressés à la direction générale de la Police nationale, incapable de protéger les policiers et d’assurer la sécurité de la population.
Face à cette situation révoltante et inacceptable, l’OPC exige, sans ambages, des changements au niveau du Haut commamdement de la Police nationale.
Aujourd’hui, l’amélioration des conditions sécuritaires dans le pays passe par des changements au niveau de la direction générale de l’institution policière (accusée de connivence avec les gangs) et le démarrage d’un plan de vetting sous la supervision d’une instance polyvalente, compétente, composée de techniciens chevronnés.
L’OPC invite les policiers et policières de toutes les unités à une solidarité pour freiner les assassinats en série des membres de l’institution.
La population attend, dans la désolation, des décisions concrètes des membres du Conseil présidentiel de transition et du Premier ministre face aux dérives enregistrés au niveau de la Police nationale depuis près de trois ans.
Renan HEDOUVILLE
Protecteur du Citoyen