Le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré sur X qu’il pourrait résoudre le problème des gangs en Haïti et maîtriser l’augmentation de la violence de ces dernières semaines.
« Nous pouvons réparer cela, mais nous avons besoin d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, du consentement du pays hôte et de toutes les dépenses de la mission pour les couvrir », a-t-il ajouté dans le même message. Le président Bukele connu pour avoir neutralisé les gangs de son pays a aujourd’hui pu ramener la sécurité au Salvador ; ce, en dépit des critiques, des sanctions des Américains vis-à-vis des membres de son gouvernement, des dénonciations des organisations de droit de l’homme…
En janvier 2023, le vice-président Félix Ulloa a rencontré les autorités haïtiennes. À l’issue de cette réunion, il a été annoncé qu’El Salvador créerait un bureau en Haïti pour conseiller ce pays dans la lutte contre la criminalité. Mais aucun progrès n’a été réalisé à cet égard.
La semaine dernière, un chef de gang Jimmy Cherizier « Barbecue » a menacé le gouvernement haïtien de déclencher une guerre civile si son premier ministre, Ariel Henry, ne démissionnait pas.
Un mémorandum d’Entente avec le Kenya et Haïti a été signé le 1er Mars afin de permettre au Kenya de faire le déploiement de 1000 policiers en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité et aussi de prendre le leadership de la mission. Suite aux derniers événements en Haïti plusieurs volontaires ont désisté sous prétexte que tous les paramètres n’étaient pas clairs. Un officiel du Kenya a informé que 400 Kényans sont déjà prêts pour être déployés. Mais le déploiement ne sera pas fait tant que l’argent ne sera pas sur la table.