L’opposant farouche au pouvoir d’Ariel Henry et l’ancien chef du Front Révolutionnaire, Guy Philippe, lors d’une entrevue exclusive accordée samedi dernier à Reuters a dévoilé son intention de briguer la présidence d’Haïti. Après avoir été élu Sénateur de la République, le natif de Pestel qui a passé du temps en prison aux États-Unis, avec sa proposition d’aministier les bandits il prouve déjà qu’il compte prendre les rênes du pays avec une proposition controversée.
Lors de cette entrevue exclusive accordée à Reuters, Guy Philippe a annoncé son programme politique, comprenant une proposition d’amnistie pour les leaders des gangs armés. S’il accède à la présidence, il envisage d’implémenter cette mesure pour tenter de stabiliser la situation sécuritaire du pays.
Cette démarche suscite des réactions variées au sein de la population haïtienne et de la communauté internationale. Alors que certains voient en Philippe un potentiel agent de changement, d’autres expriment des préoccupations quant à l’impact de l’amnistie sur la sécurité et la justice en Haïti. La nation des Caraïbes est à nouveau au cœur d’une période de turbulence politique et sociale.
