Diverses Associations de Presse dénoncent les brutalités policières dont sont victimes certains journalistes durant les récents mouvements politiques dans le pays.
Dans un communiqué publié en date du vendredi 9 février, l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH) dit fustiger les actes de violences dont les policiers ont commis à l’encontre des journalistes dans le pays. L’AJH dit dénombrer cinq cas à travers le pays. Trois à Jérémie, l’un à gros Morne et celui de Jean Jean Marc, ce journaliste qui a été reçu une bonbonne de gaz lacrymogènes à son œil gauche par un agent de l’ordre à Delmas le jeudi 8 février lors des manifestations. Ladite structure dit déplorer ces comportements acerbes des policiers.
En parallèle, l’Association Haïtienne des Médias en Lignes (AHML) condamne également avec rigueur les bavures policières dont sont victimes les membres de la population notamment les journalistes. Toutefois, L’AHML conseille aux hommes et femmes de presse de garder leur professionnalisme durant les turbulences politiques.
De son côté, le Réseau National des Médias en Lignes (RENAMEL) retrace au moins 11 cas de violences faites à l’encontre des journalistes durant les derniers mouvements anti-gouvernemental. En ce sens, il se dit préoccupé par cette situation et fait appel aux autorités concernées de diligenter une enquête sur ces cas de violences.
En guise de conclusion, les Associations de Presse exhortent les travailleurs au niveau de ce secteur à la prudence et à la vigilance tout en restant professionnels dans l’exercice de leur métier afin de respecter les codes déontologiques de celui-ci.
