Des agents de BSAP exigent le départ du Premier ministre, Ariel Henry

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Tôt, dans la matinée du jeudi 1er février 2024 plusieurs agents du corps armé BSAP avec le support des membres de la population civile et d’autres opposants au pouvoir en place ont foulé le macadam au niveau du département du Centre. Diverses communes dudit département ont été impossibles d’accès hier jeudi à cause des mouvements de protestation pour exiger le départ du Premier ministre Ariel Henry. Des barricades de pneus enflammés ont été érigées sur la voie publique par des agents du BSAP.

Les communes de Mirebalais et de Hinche se sont réveillées en effervescence dans la matinée du jeudi 1er février 2024, alors que des individus identifiés comme membres de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) ont barricadé la route nationale numéro 3 à hauteur du pont qui se jette sur la rivière du fer-à-cheval. Ils ont aussi érigé des barricades de pneus enflammés devant les portes de plusieurs institutions publiques.

Suivant des témoignages recueillis auprès de certains résidents de la Cité de Charlemagne Peralte, aucun véhicule ne pouvait pas vraiment circuler et c’était le cas dans les deux communes affectées. Ils ont aussi souligné que seuls des piétons étaient libres d’accès en raison du sable versé et du croisement de véhicules sur différents tronçons par les agents de BSAP.

Depuis plus d’une semaine, des mouvements de protestation prennent forme un peu partout sur le territoire national notamment à Ouanaminthe, aux Gonaïves, à Jérémie, aux Cayes et dans la région métropolitaine de Port-au-Prince en vue d’exiger le départ du chef du gouvernement, au plus tard le 7 février prochain. Écoles et bureaux publics fonctionnent au rabais.

Dans les villes de province, les mobilisations sont menées par les agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP). Ces derniers sont devenus très hostiles face au gouvernement après la révocation du directeur général de l’ANAP, Jeantel Joseph et la décision leur interdisant de circuler dans les villes en uniforme et avec des armes à feu.

Soulignons que parallèlement à l’initiative de la plateforme dénommée Voix des sans voix une nouvelle de journée de manifestation des rues s’est déroulé le jeudi 1er février, aux Cayes, dans le Sud du pays. L’objectif premier des protestataires reste le même à savoir exiger la démission du Premier ministre Ariel Henry avant le 7 février 2024.  » Le moment est venu pour que le neuro-chirurgien tire la révérence. Trop de sang a coulé, trop de personnes assassinées. Après 31 mois d’échec, il est temps d’écouter la voix de la jeunesse et de faire preuve de sagesse afin d’éviter que le pays ne sombre un peu plus dans le chaos », ont-ils lancé.

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