Dans le cadre du dossier de corruption au Centre National d’Équipements (CNE), en date du lundi 8 janvier 2024 l’ancien Premier ministre Claude Joseph a répondu à l’invitation du juge d’instruction Al Duniel Dimanche en vue de répondre à ces différentes interrogations autour des faits qui lui sont reprochés dans cette affaire.
Suivant les dires du figure emblématique du parti politique Les Engagés pour le Développement (EDE), le juge avait commis une erreur en l’invitant à son cabinet d’instruction. Il dit n’avoir rien à voir avec ce dossier.
« Comme haut dignitaire de l’État, j’ai répondu à l’invitation du juge et je reste disponible pour la justice à chaque fois qu’on m’invite », a expliqué le responsable du Parti EDE.
» En tant qu’homme d’État, j’ai respecté les prérogatives constitutionnelles du pouvoir judiciaire. Ma conscience demeure sereine en accord avec mes convictions », a-t-il écrit sur son compte X.
En ce qui à trait au dossier de Jovenel Moïse, Claude Joseph a dit qu’il ne va pas rebrousser chemin. La lutte de EDE pour capoter ce système générateur d’inégalités, d’extrême pauvreté et violence ne prendra pas fin.
Plusieurs autres anciens hauts dignitaires de l’État sont aussi convoqués au carré du magistrat pour leur complicité dans les actes de corruption, dans le cadre du dossier du Centre National d’Équipements. Certains d’entre eux, dont l’ancien président Jocelerme Privert et l’ancien PM Jean Michel Lapin, dénoncent des démarches inconstitutionnelles visant à ternir leur image de fonctionnaires honnêtes.