Les premiers agents de la force multinationale dirigée par le Kenya arriveront en Haïti d’ici février 2024

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D’ici février 2024, 300 policiers kényans, faisant partie de la force multinationale de soutien à la police nationale d’Haïti, seront bel et bien déployés sur le sol haïtien, rapportent divers médias locaux. En dépit du blocage par la justice Nairobi, ce déploiement sera effectif suite à un accord conclu entre le Haut Commandement de la PNH et les responsables de la Police Kényane la semaine écoulée lors de la visite de l’institution policière dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Entre temps, les autorités en Haïti et au Kenya continuent à s’organiser pour rendre possible le déploiement plus que probable de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS). C’est bien la raison pour laquelle une délégation de la PNH, ayant à sa tête le DG a.i, Frantz Elbé, s’était rendu dans ce pays d’Afrique de l’Est pour discuter sur la venue de la force. Les premiers agents de la force dirigée par le Kenya arriveront en Haïti pour initier les préparatifs en vue du déploiement complet de la Mission Multinationale de Soutien et de Sécurité à Haïti, face aux gangs armés qui sévissent depuis longtemps.

D’après les informations rendues disponibles par plusieurs médias, cet accord serait la résultante d’une entente préalable entre le PM Ariel Henry et la délégation kényane ayant récemment séjourné en Haïti. Les responsables de police des deux pays ont donc conclu qu’un premier contingent de 300 agents kényans sera déployé, en février prochain, sur le sol haïtien bien avant que la justice kényane prenne sa décision finale relative à ce sujet.

Rappelons que la Cour suprême du Kenya a suspendu le déploiement de policiers kényans suite à une plainte déposée par l’opposition de ce pays. Elle estime qu’une telle mission de la police kényane à l’étranger serait inconstitutionnelle. Les Haïtiens doivent encore attendre que le Parlement du Kenya adopte la résolution de l’ONU autorisant le déploiement et les États-Unis doivent autoriser le financement des 200 millions de dollars promis pour la mission multinationale de soutien à la sécurité approuvée par les Nations Unies.