Plus de 1000 personnes poussées à abandonner leurs maisons à Cité Soleil, révèle l’OIM

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Dans la logique de lutte acharnée pour le contrôle de territoires dans la commune de Cité Soleil entre des gangs rivaux, quelque temps après la nouvelle du décès du chef de gang de Belekou, Isca Andrice, cette situation a contraint une kyrielle de résidents à fuir la zone. Aux dires des responsables de l’Organisation lnternationale de Ia Migration (OIM), plus de 1000 sont dans l’obligation d’abandonner leurs maisons.

Au début de la semaine écoulée, divers quartiers du plus grand bidonville du pays dont Belekou, Terre-Noire, Duvivier, Bas Fontaine et Sarthe ont connu des moments de vive tension. Des tirs nourris sont entendus à longueur de journée ce qui traduit l’ampleur du chaos qui règne à l’heure actuelle entre les gangs de la coalition du G9 et ceux du G-9. À cause des affrontements toujours en cours entre les deux camps sus-cités, ça paralyse toutes les activités dans cette commune du département de l’Ouest, plusieurs résidents ont déjà abandonné les lieux pour se réfugier ailleurs.

En effet, selon l’OIM, plusieurs ménages ont déjà quitté la commune à cause des violences perpétrées par les gangs armés suite au décès du chef de gang. Ces derniers, constitués d’un millier de personnes, se sont déjà installés chez des familles d’accueil ou d’autres endroits.

« Après le décès d’un chef de gang dans la commune de Soleil, des attaques armées y sont survenues, conduisant aux déplacements d’environ 248 ménages constitués de plus de 1 000 personnes », lit-on dans le bulletin de l’Organisation lnternationale de la Migration qui prend en charge le déplacement des personnes.

« Ces attaques sont toujours en cours au moment de l’élaboration de ce rapport et d’autres déplacements de populations peuvent survenir, la DTM publiera des rapports de mise à jour. La quasi-totalité des personnes déplacées s’est dirigée vers des familles d’accueil notamment vers la commune de Delmas », a-t-elle poursuivi.

Faut-il aussi se rappeler qu’au cours des mois écoulés, les gangs armés des deux plus grandes coalitions du pays s’étaient entendus à faire la paix, à travers une initiative d’une entité de l’église catholique, celle-ci ne tient plus car depuis quelques semaines après des individus lourdement armés ne font que terroriser davantage la population haïtienne dans divers endroits de la région métropolitaine et d’autres villes de province.